Programme d'Intelligence Appliquée à la Gestion des Crises (PIAGeC) du Laboratoire d'Analyse des Crises au Bénin (LAC-Bénin)

Depuis 2005, le Centre d’information et d’assistance et de système d’information de décision (CIASID-Ong) basé au Bénin, a commencé à développer des outils d’intelligence appliquée à la gestion des crises politiques au Bénin, en vue de contribuer à comprendre, maîtriser, prévenir et anticiper les crises politiques au Bénin. A partir de 2016, les travaux de CIASID-Ong sont poursuivis par le Laboratoire d’Analyse des Crises au Bénin (LAC-Bénin), créé au sein de l’Institut privé Panafricain d’Etudes, de Statistiques et d’Intelligence Appliquée (IPESIA), basé à Lomé au Togo. 

En quinze années de 2005 à 2020, le laboratoire a entre autre réalisé plusieurs dizaines de travaux et appuyé plusieurs initiatives, qui sont opérationnalisés à travers le Programme d'Intelligence Appliquée pour la Gestion des Crises au Bénin (PIAGeC-Bénin).

  • 2000-2005 : Découverte de l'intelligence appliquée et travaux exploratoires sur les application au domaine politique en Afrique, à travers deux phases dont la première émerge d'une découverte par hasard du domaine nouveau de l'intelligence appliquée entre 2000 et 2003 et à la deuxième phase, les opportunités d'application de ce domaine nouveau sur les questions politiques en Afrique 
  • 2005-2007 : Plus de 40 articles d’analyses statistiques dans le Quotidien Fraternité, sur les risques de crises politiques liés à la configuration du pays et aux comportements éléctoraux des acteurs
  • 2007-2009 : Une étude approfondie pour la modélisation des crises politiques au Bénin, est réalisée en vue de comprendre, prédire et gérer les crises, sur la base des données de 500 ans d’histoire politique des peuples du Bénin. Les résultats sont consignés dans le Manifeste pour un Bénin de Consensus de 230 pages, présenté au peuple devant la presse, le 28 février 2009 à l'Hôtel PLM Alédjo, à l'occasion du 19è anniversaire de la Conférence nationale. Un résumé du Manifeste a été publié dans la presse écrite et sur le web http://illassa-benoit.over-blog.com/article-28859160.htm
  • 2009-2014 : Plus d’une vingtaine de Mémorandums d’alertes basées sur les données du système de veille permanente, sont soumis aux acteurs notamment en 2010 sur la LEPI, la candidature unique de l’opposition, le KO présidentiel de 2011, en 2012 sur les conflits autour de la révision de la Constitution, du PVI, des tentatives de coup d’Etat, d’empoisonnement, de déstabilisation, etc. ;
  • 2015-2018 : Trois propositions d’initiatives citoyennes et outils scientifiques de gestion de la crise sont proposés dont (i) en 2015 le Mouvement Alternatives pour un Bénin de Consensus (ABC), (ii) en 2017 les Concertations Nationales des Acteurs du Consensus (CoNAC), (iii) en 2018 la proposition scientifique de l’indice des risques et l’arbre à problème de la crise
  • 2018-2019 : Une dizaine de mémorandums de propositions sur la crise des législatives de 2019 et de l’application des réformes politiques à travers les initiatives du Réseau Citoyen de Plaidoyer pour les Concertations Nationales des Acteurs du Consensus (RCP-CoNAC) ainsi qu'une actualisation trimestrielle de l’indice de crise et de l’arbre à problème pour la surveillance et les alertes.
  • 2019-2020 : Une initiative de l'Année Scientifique et Citoyenne 2020 (ASC 2020), dans le contexte de la crise politique actuelle, qui secoue le pays depuis une quinzaine d'années à partir de 2005, et en vue de commémorer et de capitaliser en 2020, les acquis ci-après (i) Trentenaire de l'expérience démocratique, (ii) Soixantenaire des indépendances du Bénin, (iii) soixante-quinze ans d’expérience politique, (iv) Quarante-cinq années d'expériences du consensus, et (v) quinze années de contributions scientifiques et citoyennes du Laboratoire d'Analyse des Crises au Bénin (LAC-Bénin)
  • 2020-2021 : Le processus de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC) recommandé par les travaux de l'Année Scientifique Citoyenne (2020) au terme de réflexions de l'ASC-2020, est lancé par son adoption du 15 au 19 décembre 2020 pour son démarrage officiel le 20 décembre 2020. Les activités du processus de la CCC sont présentées sur la page du lien ci-après http://www.ipesia.org/pages/programmes/charte-citoyenne-du-consensus-ccc.html
  • Janvier 2021 - Vers un printemps politique béninois en 2021 – FACES CACHEES ET SOLUTIONS INEDITES D’UNE LONGUE CRISE POLITIQUE
  • Février 2021 - Prevention et Anticipation des Conflits et Tensions a l’Election Présidentielle de 2021 (PACTE-2021)  pour la poursuite à très court terme de la mise en œuvre de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC) dans le ontexte des risques de conflits et de tensions électorales

C'est dans la perspective de la valorisation des acquis et expériences scientifiques dans le domaine de la gestion des crises politiques au Bénin, que le programme PIAGeC du LAC-Bénin se poursuit.

Les rubriques de la présente page résument les différentes phases chronologiques ci-dessus.

Pour suivre l'actualité du programme PIAGeC consultez la rubrique 1.  Actualités et activités en cours...

Vers un printemps politique béninois en 2021
FACES CACHEES ET SOLUTIONS INEDITES D’UNE LONGUE CRISE POLITIQUE INTERGENERATIONNELLE, INTRAGENERATIONNELLE ET TRANS-SECTORIELLE
DE 2005 A 2021, AU SEIN DE LA CLASSE POLITIQUE ET AU SEIN DU PEUPLE BENINOIS EN CONFLIT AVEC LUI-MEME…
Une étude des experts du LAC-Bénin au sein de l’Institut IPESIA

Après plus de quinze (15) années de veille et de travaux scientifiques réalisés de 2005 à 2020, sur la crise politique actuelle déclenchée en 2005 au Bénin et sur les expériences en matière de gestion de crise dans l’histoire politique du pays, les experts du Laboratoire d’Analyse des Crises au Bénin (LAC-Bénin), délivrent les résultats d’une étude sur les faces cachées et solutions inédites, de la plus longue crise politique intergénérationnelle, intragénérationnelle et trans-sectorielle, qui oppose la classe politique en son sein et met le peuple en conflit avec lui-même. Des scénarios sont déduits et des solutions proposées, mais les perspectives les plus probables et les plus réalistes, sont moins favorables aux scénarios optimistes, si les acteurs et le peuple confirment une tendance comportementale de STATU QUO ou DE DIVERGENCE plutôt qu’une ALTERNATIVE DU CONSENSUS. Voici un aperçu des résultats et propositions, dont les détails peuvent être consultés sur les sites des liens ci-dessous indiquées et à travers les conférences et émissions qui seront animées à partir du 1er février 2021.

  • Pour participer aux communications, conférences et émissions, veuillez contacter le Whatsapp +22996624920
  • Pour soutenir nos travaux, veuillez participer aux initiatives ou contribuer par vos dons au +22996624920

PRINCIPAUX RESULTATS - Les principaux résultats de l’étude se résument en dix (10) points comme suit :

  1. L’expression générale d’un besoin intergénérationnel de changement des bases politiques du pays depuis 2005, suite à une expiration du consensus autour des fondations politiques en vigueur, issues des consensus des cycles politiques de révolution (1975-1990) et de démocratie (1990-2005) ;
  2. Les divergences et conflits intragénérationnels au sein des acteurs, autours de l’initiative des changements des bases politiques du pays, dont les choix varient selon la position d’un même acteur par rapport à ses relations avec le pouvoir et les régimes successifs ;
  3. La remise en cause des acquis majeurs des précédents cycles politiques par toutes les parties en conflit, notamment d’une part les principes du consensus non promus par les parties en conflit qui campent chacune sur ses positions (changement unilatéral ou maintien intégral), d’autre part les principes démocratiques non privilégiés par les parties en conflit, qui ne recourent ni à la voie référendaire pour l’arbitrage du peuple, ni à la participation représentative du peuple aux choix et positions politiques ;
  4. Les contradictions internes dans les choix de chacun des acteurs qui changent leurs positions réformistes ou antiréformises par rapport aux mêmes changements, selon que ces mêmes acteurs soient avec ou contre le pouvoir et du régime en place au moment des choix ;
  5. Le modèle des choix de changements unilatéralistes (sans consultation des parties adverses) et exclusivistes (excluant les parties adverses), adopté par tous les acteurs des différents camps politiques divergents et en conflits, à travers un principe de soutien ou de rejet systématiques et inconditionnels ;
  6. La transformation et la confusion en acteurs politiques de toutes les autres catégories d’acteurs clés (acteurs sociaux/société civile, acteurs économiques/opérateurs économiques), qui s’impliquent dans les conflits politiques, deviennent acteurs politiques, délaissent leurs secteurs/statuts et fonctions initiales, puis entrainent une désorganisation et une confusion dans tous les secteurs du pays ;
  7. L’implication et/ou l’indifférence des citoyens et du peuple, en faveur des divergences entre les acteurs politiques en conflit, à travers l’absence de réponses aux appels citoyens, les soutiens militants à l’une ou l’autre des parties en conflit, dans la vie politique nationale et dans les choix électoraux, sans aucune alternative de modération et de médiation en faveur d’une stabilisation et d’une sortie de crise politique ;
  8. L’insuffisance voire l’absence d’acteurs, d’initiatives, de réponses et de capacités internes au sein du peuple et des acteurs, pour assurer une modération, une médiation, un plaidoyer en vue de gérer les conflits et les crises entre les acteurs divergents ;
  9. Les conflits institutionnalisés à travers des dispositions et textes dont la légalité et la légitimité sont respectivement l’objet de reconnaissance et de contestation systématiques selon l’inclusion ou l’exclusion automatiques des acteurs par ces dispositions, notamment le cas des conflits autour de la participation à l’élection présidentielle de 2021 conditionnée par un mode de parrainage contesté ;
  10. Les conflits d’application transitoire des dispositions constitutionnelles et législatives avant et après leurs modifications, notamment en ce qui concerne la prolongation du mandat par une modification de la constitution et le respect du serment prêté sur cette constitution avant sa modification.

PRINCIPALES PROPOSITIONS  - Les scénarios envisagés et solutions anticipatives et préventives d’une impassse et d’un chaos politique à l’échéance de la survenue d’un printemps politique béninois en avril 2021, sont l’objet de propositions dont les deux principales sont les suivantes :

PRINCIPALES RESSOURCES – Dans l’attente de publications scientifiques à venir, les ressources documentaires détaillées des travaux, initiatives et informations de veille peuvent être consultées aux liens ci-après :

DROITS D’ACCES : Les exprerts du LAC-Bénin se mettent à votre disposition et vous recommandent fortement de les consulter aux contacts ci-dessous, pour garantir une exploitation appropriée des produits mis à votre disposition. Nos produits sont gratuits mais couverts par les droits d’auteurs.

Expert principal : Eric W. NENEHIDINI, Msc Intelligence Appliquée,
Email :
ipesiabenin@gmail.com
WhatsApp : +22996624920
Web :
www.ipesia.org

Conformément à la Feuille de route adoptée le 30 décembre 2020, dans le cadre du processus de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC), à l’issue de l’Année Scientifique Citoyenne 2020 (ASC-2020) qui s’est déroulée du 15 décembre 2019 au 15 décembre 2020, les Experts soumettent ce jour jeudi 29 janvier 2021 au Comité des Volontaires, aux Délégués Citoyens du Consensus (DCC) et aux citoyens, les différents documents ci-après prévus dans ladite Feuille de route, pour examen, amendement et adoption au plus tard le 31 janvier 2021 :

  1. Avant-Projet de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC),
  2. Cadre de Consultation et de Concertations de la Charte Citoyenne du Consensus (6C),
  3. Projet de campagne d’approbation et de signature consultative de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC).

A cet effet, faisant l’analyse de l’évolution de la situation et des mesures officielles prises par les autorités, à la veille de la fin du Mandat et de l’élection présidentielle de 2021, les Experts ont recommandé pour le projet de campagne d’approbation de la CCC, l’urgence d’une action de Prévention et anticipation des conflits et tensions a l’élection présidentielle de 2021 dénommée PACTE-2021, comme cadre opérationnel de la mise en œuvre à court terme, de l’initiative de la CCC en cette période préélectorale et électorale.

L’Adoption des documents et de la proposition de PACTE-2021 se dérouleront comme suit :

  • 29 au 31/01/2021 : Contribution des citoyens à envoyer directement par message au Whatsapp +22996624920
  • 29 au 31/01/2021 : Plénière organisée sur le Forum BUT2021 à intégrer via le lien https://chat.whatsapp.com/IivNeB8ZnhRIrUNISylf9F
  • 31/01/2021 : Conférence du Comité des Volontaires et des Délégués Citoyens du Consensus (DCC) élargie aux Experts et à tout citoyen qui le désire (demande de participation par message au Whatsapp +22996624920)

La participation au processus de la CCC peut se faire à travers les différents moyens ci-après :

Cotonou, le 28/01/2021

Pour le Comité des Experts du processus de la CCC,

L’Expert Principal,

Eric W. NENEHIDINI

Expert en Intelligence appliquée à gestion des crises politiques

Le processus de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC) recommandé par les travaux de l'Année Scientifique Citoyenne (2020) au terme de réflexions de l'ASC-2020, est lancé par son adoption du 15 au 19 décembre 2020 pour son démarrage officiel le 20 décembre 2020, qui a fait l'objet d'une déclaration ci-dessous.

Les activités du processus de la CCC sont présentées sur la page du lien ci-après http://www.ipesia.org/pages/programmes/charte-citoyenne-du-consensus-ccc.htm

Déclaration du 20 décembre 2020 sur l'adoption des propositions et le lancement officiel du processus de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC)

Conformément à l'invitation publiée au terme de la préparation, les participants ont procédé à l'adoption des propositions et au lancement du processus de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC), pour compter du dimanche 20 décembre 2020, suivant les modalités ci-après établies et publiées dans les forums de l'initiative BUT2021, puis adressées au participants ayant initié une demande d'inscription.

Dès l'adoption de l'avant-projet, il est exécutoire et son actualisation est effectuée sur la base des contributions reçues.

En conséquence, est adopté et déclaré ouvert, ce dimanche 20 décembre 2020, le processus de la Charte Citoyenne du Consensus (CCC), consigné dans l'avant-projet et ses annexes, dont la synthèse est publiée dans les forums BUT2021 et sur le site via le lien suivant : Avant projet du processus de charte citoyenne du consensus ccc (278.9 Ko)

L'Avant-projet détaillé avec ses annexes, sera soumis au Comité des volontaires chargé de conduire le processus de la Charte.

Pour toute clarification veuillez nous contacter au Whatsapp +22996624920.

Le Comité des volontaires pour le Processus de la CCC

L'nitiative de l'Année Scientifique et Citoyenne 2020 (ASC 2020)dans le contexte de la crise politique actuelle, qui secoue le pays depuis une quinzaine d'années à partir de 2005, vise à commémorer, valoriser et capitaliser en 2020, les acquis de l'histoire politique du Bénin, au cours des 75 années du pays, à travers différentes manifestations ci-après prévues aux dates suivivantes :

  • (i) Quinze (15) années 2005-2020 de contributions scientifiques et citoyennes du Laboratoire d'Analyse des Crises au Bénin (LAC-Bénin) : commémoré à travers une dizaine de journées portes ouvertes sur les travaux du LAC-Bénin du 19 au 28 février 2020
  • (ii) Trente (30) années d'expérience démocratique au Bénin depuis la conférence nationale de 1990 : commémoré à travers une soirée diner-débats scientifique du 28 février 2020 sur le trentième anniversaire de la conférence  nationale de 1990, organisée la nuit du 28 au 29 février 2020, avec des panels de scientifiques dont des historiens, politologues, juristes, sociologues,... afin de proposer les grandes lignes des productions à réaliser pour contribuer à la résolution de la crise politique actuelle
  • (iii) Quarante-cinq (45) années de pratiques du consensus pour la stabilisation politique du pays depuis 1975 : à commémorer au 30 novembre 2020 à travers des activités qui seront définies à la suite du soixantenaire, pour les 45 ans d'adoption du premier consensus politique qui a stabilisé durablement le pays sur le plan politique, avant le retour des crises politiques durables à partir de 2005.
  • (iv) Soixante (60) années d'indépendance et de souveraineté nationale depuis 1960 : commémoré dans le cadre des festivités du 1er août 2020 à travers une Quinzaine du Soixantenaire de la Souveraineté (QSS) organisée du 25 juillet au 07 août 2020, avec pour finalité de lancer l'initiative Bénin Uni Triomphant en 2021 (BUT2021), qui va mobiliser tout le Peuple béninois autour des solutions à la crise politique deont les perspectives inquiétantes sont scientifiquement établies.
  • (v) Soixante-quinze (75) années d'expérences politiques du pays depuis le début de la décolonisation en 1945 : à commémorer en décembre 2020, l'expérience politique du pays depuis la création en 1945, des premiers partis politiques de décolonisation, à travers des manifestations qui seront définies à l'issue des précédentes manifectations de l'ASC 2020, en vue de délivrer au 15 décembre 2020. 

La finalité de l'ASC 2020 est de fournir une contribution scientifique à la résolution préventive des risques inquiétants d'aggravation de la crise politique dans la perspective des échéances de 2021.

Les principaux acquis et résultats de l'ASC-2020 sont les suivants :

Dans le cadre de l'initiative de l'Année Scientifique et Citoyenne 2020 (ASC 2020) présentée à la section précédente, la commémoration des Soixante (60) années d'indépendance et de souveraineté nationale depuis 1960, constitue le troisème événement après le premier événement (i) Dix (10) journées portes ouvertes du 19 au 28 février 2020 pour commémorer les quinze (15) années de travaux d'intelligence appliquée à la gestion de crises politiques au Bénin, menés de 2005 à 2020 et (ii) Soirée Dîner-Débat des scientifiques dans la nuit du 28 au 29 février 2020 pour commémorer les trente (30) années de la Conférence Nationale de 1990. 

La commémoration des soixante (60) années d'indépendance et de souveraineté nationale dans le cadre de l'ASC-2020, a démarré le 25 juillet 2020 pour prendre fin le 07 août 2020, à travers deux activités à savoir (i) la Quinzaine du soixantenaire de la souvernaineté (QSS) et (ii) l'Initiative Bénin Uni Triomphant en 2021 - BUT2021. La présente section résume les principales activités dont les comptes rendus détaillés sont publiés dans le forum de l'initiative BUT2021 et peuvent être obtenus sur demande au Whatsapp +22996624920.

?L'initiative de la QUINZAINE DU SOIXANTENAIRE DE LA SOUVERAINETÉ (QSS), s'est déroulée du 25 juillet au 07 août 2020 en trois phases dont : 

(1) la phase 1 du 25 au 28 juillet 2020 sur l'introduction sur le contexte et cadre de la QSS comprenant la présentation des 3 thèmes qui ont porté sur (i) le cadre et le contexte et (ii) l'orientation de l'initiative QSS, (iii) les  grandes périodes des 500 dernières années de l'histoire politique du pays, en mettant un accent partculier sur la situation des peuples à la fin de la période coloniale, en vue de mieux aborder à la phase 2 de la Quinzaine qui porte sur la période des 60 années de souveraineté. 

(2) La phase 2 du 29 au 31 juillet 2020 ?sur les cycles et crises politiques de la période des 60 années de souveraineté, avec la présentation des thèmes 4 à 7, objet des publication sur le forum de l'Initiative BUT2021. Les  conclusions des présentations de la phase 2 sont résumées à travers trois points essentiels du bilan des 60 années de souveraineté comme suit (i) 1960 à 1975, le premier cycle politique du pays suite à l'indépendance marqué par une grave crise d'instabilité qui achève les 30 années de la première génération politique du pays commencée avec le cycle 1945-1960 de la décolonisation, (ii) 1975 à 2005, deux cycles politiques successifs de 15 années de stabilisation politique et d'unification nationale par la deuxième génération politique, (iii) 2005 à 2020, un premier cycle politique de la nouvelle génération politique de 30 années, qui fait l'objet d'une crise politique naturelle de fin du cycle 1990-2005, non résolue depuis l'entame du cycle 2005-2020, (iv)  2020-2035 le deuxième cycle politique de la génération politique en voie de contamination par la crise du cycle 2005-2020.

(3) La phase 3 du 04 au 07 août 2020 sur le lancement de l'Initiative Bénin Uni Triomphant en 2021 - BUT2021, présentée ci-dessous.

?L'Initiative BENIN UNI TRIOMPHANT EN 2021 (BUT2021), est lancée avec la phase 3 de la Quinzaine du soixantenaire de la souveraineté (QSS) du 04 au 07 août 2020 et se poursuit jusqu'au 30 novembre 2020, date de la commémoration des 45 années d'expérience du Consensus et de stabilité politique durable du pays. L'initiative BUT2021 se déroule à travers une feuille de route en dix (10) étapes sont présentées comme suit :

(1) Etape 1-Bilan de 60 années d'expérience politique de souveraineté et de gestion des crises au Bénin (25/07 - 10/08/2020);

(2) Etape 2-Adoption des principes directeurs de l'initiative BUT2021 (10 - 20/08/2020);

(3) Etape 3-Adoption de la catégorisation des acteurs pour la mise en oeuvre de l'initiative BUT2021 (20 - 25/08/2020);

(4) Etape 4-Définition et mise en place des cadres de concertations de l'initiative BUT2021 (25/08 - 10/09/2020);

(5) Etape 5-Inventaire des domaines de crises politiques pour les concertations (10 - 20/09/2020);

(6) Etape 6-Recensement des positions divergentes par domaine de crise (15 - 30/09/2020);

(7) Etape 7-Analyse des divergences et options de convergence dans les domaines de crises (30/09 -15/10/2020);

(8) Etape 8-Organisation des concertations de consensus dans les domaines de crises (15/10 - 15/11/2020);

(9) Etape 9-Synthèse et adoption des propositions consensuelles et proposition des Actes du Consensus National (15 - 30/11/2020);

(10) Etape 10-Plaidoyer et proclamation des Actes du Consensus National (30/11 - 15/12/2020).

Une dizaine de mémorandums de propositions sur la crise des législatives de 2019 et de l’application des réformes politiques avec une actualisation trimestrielle de l’indice de crise et de l’arbre à problème pour la surveillance et les alertes.

En effet, après le constat de l'indifférence des citoyens aux initiatives de mobilisation pour contribuer à la résolution de la crise, les principales propositions soumises au diffétrentes institutions concernent les domaines de divergences et solutions possibles ci-après formulées à travers la mise en place du Réseau citoyen de plaidoyer pour les Concertations nationales des acteurs du consensus (RCP-CoNAC) :

Proposition 1 - Sur le cadre de concertation du consensus : Un cadre de concertation du consensus (CCC) en application de l’initiative présidentielle, pour assurer que les solutions soient consensuelles, conformément aux exigences en matière de modifications, à introduire moins de six (6) mois avant l’élection.

Proposition 2 - Sur le certificat de conformité : L’introduction du certificat de conformité devrait être supprimée aux législatives de 2019, car tous les partis politiques ayant une existence légale à la date initiale de déclaration des candidatures, devraient être autorisés à soumettre les candidatures aux législatives de 2019. L’introduction du certificat de conformité a une portée législative pour l’élection, dans la mesure où cela complète le Code électoral et le précise, donc le modifie. De plus, pour les élections législatives, la Cour constitutionnelle est compétente en matière de contentieux et ne devrait pas intervenir dans le processus électoral par une décision en amont dudit processus et avant un contentieux dont elle est saisie. Enfin, l’introduction du certificat de conformité comme document du dossier de déclaration de candidature, devrait intervenir au moins six mois avant l’élection, conformément au PROTOCOLE A/SP1/12/01 de la CEDEAO Article 2-1.

Proposition 3 - Sur le quitus fiscal : L’acceptation de la demande de quitus fiscal datant d’au moins une durée équivalente au délai requis pour le délivrer ou du quitus fiscal des seules années échues depuis au moins une durée équivalente au délai requis pour le délivrer, en lieu et place du quitus fiscal à la date de déclaration des candidatures.

Proposition 4 - Sur les doublons de candidature et de fausses déclarations sur un candidat : Les cas de doublons et fausses déclarations sur un candidat, peuvent être traités comme des cas de décès pour la liste concernée, si le parti politique dispose d’une déclaration par laquelle, le candidat certifie sur l’honneur, qu’il n’est candidat que sur cette liste, et qu’il ne se trouve dans aucun des cas d’inéligibilité, prévus par la loi. Le cas contraire, la liste est sanctionnée conformément à la loi.

Proposition 5 - Sur la prévention et l’anticipation des risques envisageables au cours du processus électoral : L’adoption d’une « Charte du consensus pour l’élection législative de 2019 (CCEL2019) » à soumettre en procédure d’urgence au vote de l’Assemblée nationale pour compléter le Code électoral, en vue de prévenir et d’anticiper les risques de blocages envisageables au cours du processus de l’élection depuis le dépôt des dossiers de candidature jusqu’à la proclamation des résultats.

Proposition 6 - Sur de blocage général et les divergences autour des nouvelles lois : Trois options sont proposées pour être soumises au CCC en cas de blocage général  (i) l’application des anciennes lois pour les législatives de 2019 par une Décision de la Cour Constitutionnelle de déclarer les lois non-conformes, pour manque de précision et problème d’applicabilité à l’élection de 2019, en raison par exemple des statuts différents de partis politiques ayant une existence légale à la date du dépôt des dossiers de candidature, ayant motivé la Cour Constitutionnelle à prendre une décision de portée législative qui aurait dû faire l’objet de renvoi Code électoral à l’Assemblée pour complément, précision ou clarification avant son adoption, dont les partis politiques auraient pu avoir le temps requis et l’exigence pour leur mise en conformité aux fins du code électoral et non de la Charte des partis politiques, (ii) l’application du nouveau Code électoral complété par une charte pour les législative de 2019 (cf. proposition 5), (iii) l’application du nouveau Code électoral pour les législatives de 2019, après le délai d’existence légale des partis politiques sous deux régimes différents dont l’ancienne charte des partis politiques.

Les actions menées par le RCP-CoNAC dans le cadre de la crise des législatives de 2019 sont résumées ci-dessous et détaillées sur la page du lien ci-après : http://www.ipesia.org/pages/programmes/rcp-conac-legislatives-2019.html

  • 31/03/2019 - Mémorandum au Président de la République - Propositions pour la poursuite inclusive et consensuelle du processus des législatives 2019 et du processus des réformes
  • 25/03/2019 - Requête à la Cour Constitutionnelle - RECOURS CONTRE LA VIOLATION DES ARTICLES 2, 3, 4, 5 DE LA CONSTITUTION ET ARTICLE 2-1 DU PROTOCOLE A/SP1/12/01 DE LA CEDEAO, DANS L’APPLICATION DES LOIS PORTANT CHARTE DES PARTIS POLITIQUES ET CODE ELECTORAL AU COURS DES ELECTIONS LEGISLATIVES DE 2019, ET POUR L’APPLICATION IMMEDIATE DES ARTICLES 66, 68, 69 DE LA CONSTITUTION PAR LES INSTITUTIONS ET POUVOIRS DANS CES CIRCONSTANCES DE VIOLATION QUI L’EXIGENT.
  • 23/03/2019 - Lettre ouverte n°004 aux Acteurs et aux Institutions : DEBLOCAGE DES LEGISLATIVES 2019 ET DES REFORMES EN COURS, PAR UNE PROPOSITION D'INITIATIVES INSTITUTIONNELLES DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE, DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET DE LA CENA, SUR LA BASE DES POSITIONS DES PARTIS POLITIQUES
  • 21/03/2019 - Mémorandum au Président de l'Assemblée nationale - Propositions de solutions du Réseau Citoyen de Plaidoyer pour les législatives 2019 inclusives et consensuelles
  • 19/03/2019 - Lettre ouverte n°003 aux Acteurs : ANALYSE ET CONTRIBUTION AUX PROPOSITION DES PARTIS POLITIQUES POUR DES DISPOSITIONS CONSENSUELLES D’ORGANISATION DES LEGISLATIVES INCLUSIVES A BONNE DATE EN 2019
  • 18/03/2019 - Lettre ouverte n°002 aux Acteurs : PROPOSITION CONSENSUELLE POUR UN DEBLOCAGE DE L’ORGANISATION DES LEGISLATIVES DE 2019 - LES DIX (10) IMPERATIFS SUR LES RISQUES, PERSPECTIVES ET PROPOSITIONS ULTIMES FACE L’IMPASSE
  • 07/03/2019 - Lettre ouverte aux Acteurs : PROPOSITION DU RESEAU CITOYEN DE PLAIDOYER AVEC L’APPUI DU LABORATOIRE D’ANALYSE DES CRISES AU BENIN (LAC-BENIN), POUR LE DEBLOCAGE DES PROBLEMES LIES A L’APPLICATION DES NOUVELLES LOIS, DANS LE CADRE DES ELECTIONS LEGISLATIVES D’AVRIL 2019.

Trois propositions d’initiatives citoyennes et des outils scientifiques de gestion de la crise sont proposés  de 2015 à 2019, après les constats d'échec de la gestion de la crise politique par les acteurs organisés, les risques d'implication des citoyens non organisés sans contrôle ni maîtrise des dérives possibles, qui justifient les solutions d'intelligence à l'endroit des citoyens ordinaires, pour éclairer leurs comportements et explorer leur capacité à participer de manière active ou passive à la résolution de la crise. Une contribution essentielle à l'opérationnalisation et l'accompagnement de cette approche, est la mise en oeuvre d'outils d'intelligence qui mesurent la situation et l'évolution de la crise, afin de toucher la sensibilité et progressivement établir une prise de conscience de la crise politique par tous. Les principales initiatives et les outils d'intelligence pour la gestion de la crise politique mis en place se présente comme suivi : 

1-les initiatives citoyennes proposées de 2015 à 2019 pour impliquer les citoyens dans la gestion de la crise politique, sont notamment (i) Mouvement Alternatives pour un Bénin de Consensus (ABC) en septembre 2015, pour la pacification et le plaidoyer d’un processus du consensus, à la veille des élections de 2016, avec la participation des jeunes de toutes les tendances politiques, lors des élections en vue de promouvoir dans chaque camp politique, un esprit de consensus comme alternative aux affrontements, (ii) Concertations Nationales des Acteurs du Consensus (CoNAC) en avril 2017 et août 2018, soumis entre autres aux institutions et organisations officielles (Président de la République à titre officieux/informel, Assemblée Nationale, Cour Constitutionnelle, Maison de la Société civile, Archevêque de Cotonou, Partenaires au développement à titre officieux), en prévision de l’aggravation de la crise politique à partir de 2018, (iii) Réseau Citoyen de Plaidoyer pour les Concertations Nationales des Acteurs du Consensus (RCP-CoNAC) en février 2019,* lancée à l’occasion du 28 février 2019, qui fait l’objet de l’initiative concernant un Modèle de consensus pour la gestion de la crise des législatives 2019.

2-les outils d’intelligence proposés au cours des 15 années de travaux sont formalisés à travers des indicateurs mesurés à partir des données de l'histoire et de l'actualité politiques du pays. Ces outils sont regroupés en quatre catégories d’indicateurs  pour la gestion des crises politiques au Bénin, notamment (i) les indicateurs de configuration politique du pays qui mesurent les faibles capacités de convergence et cohésion à partir des travaux de 2005 à 2007, (ii) les ndicateurs de fondements politiques du pays qui représentent les caractéristiques de base et le modèle de survenue et de gestion des crises politiques au Bénin à partir des travaux de 2007 à 2009, (iii) les indicateurs de comportements politiques des acteurs pour apprécier la décision ou responsabilité des acteurs dans la crise et qui révèlent notamment l’indifférence et la responsabilité généralisée de tous les acteurs dans la crise à travers les travaux de 2009 à 2019, (iv) les indicateur de veille, suivi et  gestion de crise politique qui résument en partie les précédents indicateurs en terme de structure, de niveau et d’évolution à travers l’arbre à problème et l’indice des risques de la crise à partir des travaux de 2018-2019.

Plus d’une vingtaine de Mémorandums d’alertes basées sur les données du système de veille permanente, sont soumis de 2009 à 2014 aux acteurs notamment en 2010 sur la LEPI, la candidature unique de l’opposition, le KO présidentiel de 2011, en 2012 sur les conflits autour de la révision de la Constitution, du PVI, des tentatives de coup d’Etat, d’empoisonnement, de déstabilisation, etc. Cette phase des travaux entre dans le cadre de l'enrichissement des données d'intelligence politique par un système de veille, la confrontation des résultats des précédentes travaux basés sur les données historiques avec les données des faits d'actualité, la contribution à éclairer les décisions et comportements des acteurs de la gestion des crises politique prédite sur le cycle 2005-2020 dans le Manifeste présenté en 2009. Les acteurs ciblés compte tenu de la sensibilité des données liées à la crise politique, sont des acteurs de statut organisé sur le plan institutionnel à savoir les acteurs politiques (leaders, gouvernants, partis et mouvements politiques), les acteurs économiques influents (opérateurs économiques les plus importants), les acteurs sociaux dans le domaine politique (société civile du domaine de la gouvernance démocratique). Les principales conclusions sont énumérés ci-après :

1-La prédiction de la crise politique sur le cycle 2005-2020 sur la base des travaux de base et les travaux fondamentaux, est réalisée avec une précision et des preuves presque parfaites, tant dans l’ampleur que dans l’évolution de la crise, dont les manifestations peuvent être bien représentées et mesurées (changements majeurs à chaque régimes, conflits permanents entre les groupes politiques puis implosions au sein des groupes politiques, montée des violences et incidents, menaces, risques d’instabilités au terme du cycle)

2-Les acteurs organisés (acteurs politiques notamment les partis et leaders, les acteurs institutionnels étatiques, acteurs sociaux incluant société civile et syndicats ou religieux, les acteurs économiques notamment les plus importants opérateurs économiques) ont tous contribué et participé à l’évolution de la crise, et sont désormais désorganisés au point de ne plus pouvoir jouer leur rôle traditionnel dans l’organisation du pays, après avoir tous délaissé leur rôle pour se consacrer de la même manière aux rôles politiques ;

3-Les citoyens individuellements ont également contribué à l’évolution de la crise, (i) soit de manière passive ou par approbation, à l’évolution de la crise politique depuis 2005, (ii) soit de manière active par des soutiens aux acteurs organisés, dans le cadre des mobilisations favorables aux divergences, (iii) soit encore par indifférence aux appels pour les mobilisations autour des processus de consensus suggérés et parfois appuyés par les travaux de veille et propositions du LAC-Bénin ;

4-Le système politique établi de fait est le système unilatéraliste et exclusiviste, appliqué par tous les acteurs (politiques ou apolitiques), sans distinction de leur tendance politique ou de leur position politique. Ce système consiste à *choisir unilatéralement une position en méprisant celle des autres, puis en excluant de tous les privilèges tous ceux qui ont une position différente.* Dans l’hypothèse d’une crise que les travaux fondamentaux définissent comme une expiration de consensus précédent et un besoin impératif de consensus nouveau, une contradiction peut être affirmée entre le système établi et les exigences scientifiques de la crise ;

5-La perspective de la crise semble être favorable au chaos politique à l’entamme du nouveau cycle 2020-2035 des quinze années à venir, dont la prédiction pessimiste est justifiée par deux facteurs à savoir (i) les logiques actuelles des acteurs qui s’écartent définitivement des exigences scientifiques du consensus comme modèle découlant des enseignements empiriques, (ii) l’hypothèse à confirmer scientifiquement au terme du cycle prochain, par rapport à la similitude voir l’évolution constantes des crises entre deux cycles successifs dans une même génération politique estimée à 30 années.;

6-Les travaux de recherches scientifiques futurs, porteront sur la typologie des crises politiques au Bénin avec les enseignements du sixième cycle 2020-2035, de l’expérience politique du pays depuis 1945 au début de la décolonisation, pourraient conclure à l’existence des crises et cycles politiques intra-générationnels (à l’intérieur d’une même génération de 30 ans) qui sont toujours de même nature et des crises et cycles politiques inter-générationnels (situés au passage d’une génération à l’autre) qui sont de nature opposée. Une forte probabilité d’une instabilité sur le cycle 2020-2035 serait naturelle comme ce fût le cas du cycle 1960-1975 à la suite du cycle 1945-1960. A l’inverse, un retour de stabilité serait envisageable pour la génération 2035-2075 à la fin du premier centenaire et au début du deuxième centenaire de l’expérience politique béninoise ;

7-La seule alternative accidentelle pour la tendance actuelle à la continuité accélérée de la crise politique, est la prise en compte des solutions d’intelligence qui portent sur le consensus, et qui poseront le cas échéant, la question contre-factuelle de savoir si les prédictions se seraient réalisées sans une application du consensus, ou si un processus de consensus en serait un véritable, au cas où ce dernier n’arrivait pas à renverser la prédiction de l’évolution chaotique sur le cycle prochain.

Une étude approfondie pour la modélisation des crises politiques au Bénin de 2007 à 2009, est réalisée en vue de comprendre, prédire et gérer les crises, sur la base des données de 500 ans d’histoire politique des peuples du Bénin. Les résultats sont consignés dans le Manifeste pour un Bénin de Consensus de 230 pages, présenté au peuple devant la presse, le 28 février 2009 à l'Hôtel PLM Alédjo, à l'occasion du 19è anniversaire de la Conférence nationale. Un résumé du Manifeste a été publié dans la presse écrite et sur le web http://illassa-benoit.over-blog.com/article-28859160.htmCe travail fait suite à l'exercice de 2005-2007 objet des publications d'articles de presse en 2007. En effet, le principal résultat du précédent travail a révélé une configuration politique dont la situation et les perspectives d'évolution convergent vers des risques de crises politiques, dont il fallait approfondir la compréhension à travers une étude des origines, causes, facteurs, manifestations, conséquences, expériences et leçons, sur la base des connaissances de l'histoire politique du pays, afin de mieux prédire et prévenir ou anticiper et gérer les crises politiques de manière intelligente. Les 10 principales connaissances essentielles tirées des travaux sont ci-après énumérées :

(1) l’histoire politique des peuples du Bénin en lien avec les fondations actuelles du pays datent de la configuration mondiale à l’ère du commerce triangulaire depuis environ 600 ans ;

(2) l’existence physique du pays a commencé à être déterminée depuis 135 ans à la Conférence de Berlin dans les années 1885, qui ont marqué les débuts de la colonisation, à partir du découpage de l’Afrique sur des bases de regroupements de peuples aux identités et intérêts divergents ;

(3) l’histoire politique du pays sous sa forme actuelle a commencé dans les années 1945-1960, il y a environ 75 ans, avec l’ouverture du colonisateur à la participation des colonisés aux représentations politiques ;

(4) le début officiel de la souveraineté nationale du Bénin est situé aux années 1960 après la proclamation de la République du Dahomey fin 1958 ;

(5) la fréquence naturelle de crises politiques au Bénin depuis 1945, suit des cycles de 15 années en fonction des divergences dont l’expression caractérise les bases partisanes ;

(6) les principales échéances (débuts/fins) des quatre cycles politiques connus au Bénin jusqu’en 2005 sont déterminées par les dates 1945, 1960, 1975, 1990, 2005 ;

(7) les crises politiques sont dues aux divergences naturelles nées de l’histoire précoloniale ci-dessus (1 à 4) qui fonde un pays dont la configuration est hétéroclite ;

(8) les crises politiques marquent les débuts et fins de cycles et ont été gérées de deux manières à savoir d’une part le statu quo ou compromis et d’autre part le consensus ;

(9) les statu quo ou compromis dans la divergence ont toujours conduit la crise à l’instabilité avec une durabilité sur tout le cycle de 15 années, dont les échéances connues avant 2005 sont la crise de naissance des premiers partis politiques 1945-1960, la cacophonie et l’instabilité politiques des indépendances 1960-1975 ;

(10) le consensus face à la crise de divergence est déterminé comme le seul modèle qui a résolu durablement les crises avec le consensus majoritaire autour du Discours-programme en 1975 et le consensus autour des Actes de la Conférence nationale en 1990, qui ont stabilisé le pays sur 15 années au cours des cycles 1975-1990 et 1990-2005.

Plus de 40 articles d’analyses statistiques dans le Quotidien Fraternité, ont été publiés de 2005 à 2007 sur les risques de crises politiques liés à la configuration du pays et aux comportements éléctoraux des acteurs. En effet, après avoir identifié le domaine politique comme une domaine porteur des applications de l'intelligence en Afrique, le Bénin a été choisi pour l'expérimentation de nos travaux. Il a été essentiellement question de faire le point des ressources disponibles pour l'application de l'intelligence dans le domaine politique et de faire une première exploitation de ces ressources, afin de déterminer les ressources et orientations complémentaires à rechercher. Ainsi, les outils basiques de l'intelligence à savoir les outils statistiques, ont été appliqués aux données électorales sur 45 années d'indépendance du pays de 1960 à 2005 et principalement les données électorales des 15 dernières années de pratique démocratique classique de 1990 à 2005 étendue à la présidentielle de 2006, pour apprécier la configuration et les perspectives politiques, révélées par les connaissances tirées des données. La quarantaine d'articles de presse issus de cet exercice et appuyés par des statistiques, ont été publiés de février à mai 2007 à l'occasion des législatives de 2007 en vue de contribuer à éclairer les décisions et comportements électoraux individuels et collectifs des acteurs, à travers les 25 principaux titres ci-après :

Titre T01 du 6/2/2007-Elections, unique pouvoir du citoyen => 1 Parution(s)

Titre T02 du 7/2/2007 au 9/2/2007-Ce que le citoyen doit savoir pour mieux exercer son pouvoir électoral => 3 Parution(s)

Titre T03 du 12/2/2007 au 16/2/2007-Configuration des forces électorales et politiques aux présidentielles de mars 2006 => 4 Parution(s)

Titre T04 du 19/2/2007 au 21/2/2007-Spéculation du nombre de sièges de députés correspondant aux suffrages obtenus au premier tour des présidentielles de mars 2006 par les candidats : le jeu des alliances => 3 Parution(s)

Titre T05 du 22/2/2007-Synthèse de la configuration des forces électorales et politiques aux présidentielles de mars 2006 => 1 Parution(s)

Titre T06 du 23/2/2007-Les questions qui restent sans réponses et qui nécessitent d'autres investigations et notamment des sondages => 1 Parution(s)

Titre T07 du 26/2/2007-Participation des citoyens aux législatives de mars 2007: les inscriptions, une étape capitale => 1 Parution(s)

Titre T08 du 27/2/2007- L'impact du nombre de listes de candidats sur la répartition des sièges de députés aux législatives de mars 2007 => 1 Parution(s)

Titre T09 du 1/3/2007-Le nombre de liste de candidatures risque de mettre à l'épreuve notre système électoral pour les législatives de mars 2007. => 1 Parution(s)

Titre T10 du 8/3/2007- Mode de choix d'un candidat par électeur Béninois aux législatives de mars 2007 => 1 Parution(s)

Titre T11 du 9/3/2007-Les sept contradictions du système électoral par rapport à l'esprit de la constitution => 1 Parution(s)

Titre T12 du 13/3/2007-Les stratégies de positionnement des élus aux législatives de mars 2007 : 66 anciens et 28 maires positionnés => 1 Parution(s)

Titre T13 du 14/3/2007- Analyse des candidatures de députés sortants pour une projection de la configuration politique de la 5ème législature => 1 Parution(s)

Titre T14 du 15/3/2007- Analyse de la candidature des maires aux législatives de mars 2007 => 1 Parution(s)

Titre T15 du 16/3/2007- Analyse des candidatures combinées de députés sortants et des maires aux législatives de mars 2007 => 1 Parution(s)

Titre T16 du 19/3/2007-Analyse des insuffisances du système électoral et conseil aux acteurs des élections pour un vote le 25 mars 2007, quel système alternatif aux futures élections. => 1 Parution(s)

Titre T17 du 20/3/2007-Résultat de l'étude sur le rôle et l'importance électoraux de grands électeurs : le cas des personnalités assurant une fonction élective au niveau local. => 1 Parution(s)

Titre T18 du 21/3/2007- Les dispositions de la loi sur l'inscription des électeurs et les listes électorales. => 1 Parution(s)

Titre T19 du 22/3/2007- La plus forte moyenne comme mode d'attribution des sièges restants de députés aux législatives. => 1 Parution(s)

Titre T20 du 23/3/2007 au 28/3/2007-La démocratie des minorités : impact négatif du nombre important de listes de candidatures et du mode d'attribution des sièges des députés aux législatives de mars 2007. => 3 Parution(s)

Titre T21  du 30/3/2007-Les inconvénients du nombre important de listes de candidatures aux législatives de mars 2007 sur la démocratie Béninoise : l'émergence de la démocratie des minorités dominantes => 1 Parution(s)

Titre T22 du 3/4/2007-Les grandes confirmations de nos analyses sur le système électoral et la qualité de la démocratie Béninoise => 1 Parution(s)

Titre T23 du 4/4/2007-La mesure du faible degré démocratique des choix des députés aux législatives de mars 2007 dans les circonscriptions électorales => 1 Parution(s)

Titre T24 du 5/4/2007-La démocratie des minorités ou dictature plurielle érigée en système politique au Bénin : la faible valeur démocratique du système électoral au Bénin se confirme aux législatives de mars 2007. => 1 Parution(s)

Titre T25 du 10/4/2007 au 24/4/2007-Ce que cachent le système et les résultats des législatives de mars 2007 => 9 Parution(s)

La découverte de l'intelligence appliquée et les travaux exploratoires sur les application de l'intelligence au domaine politique en Afrique, se sont réalisés au début des années 2000 qui marquent les 5 années de gestation qui fondent les travaux formels capitalisés par IPESIA. Cette fondation s'est établie à travers deux phases dont la première émerge d'une découverte par hasard du domaine nouveau de l'intelligence appliquée entre 2000 et 2003 dans les pratiques des pays avancés, comme étant la principale source de prospérité au 21è siècle et à la deuxième phase, les opportunités d'application de ce domaine nouveau aux questions politiques en Afrique comme moyen pour ce continent et le Bénin en particulier, de tirer profit de la nouvelle ère de prospérité qu'est l'ère de l'information et des technologie depuis depuis la fin de la colonisation, après les siècles d'échecs et de retards accumlées à l'ère agraires avec la traître négrière (1448-1848), à l'ère industrielle depuis la machine à vapeur jusqu'à la fin de la colonisation (1750-1950), 

2000-2003 : Du hasard au début de la science dans la découverte du domaine nouveau de l'intelligence appliquée... à l'intérêt des application de l'intelligence pour l'Afrique, il s'agit d'une démarche liée à la naissance de l'intelligence appliquée en Afrique, qui illustre bien l'affirmation de Claude Bernard en 1865 dans son ouvrage "Introduction à l'étude de la médecine", «Toutes les connaissances humaines ont forcément commencé par des observations fortuites... la connaissance des choses... la première fois c'est nécessairement par hasard...». Ces travaux ont essentiellement concerné une acquisition de connaissances des sources et moyens actuels de prospérité et de richesse dans le monde au 21ème siècle, pour tenter de déterminer les possibilités et opportunités d'entrer ces moyens et sources de richesses et de prospérité dans les pratiques du continent africain et au Bénin en particulier.

2003-2005 : Travaux exploratoires sur les application de l'intelligence au domaine politique en Afrique, ils portent sur la perspective urgente d'explorer les possibilités et opportunités à envisager en Afrique pour les applications de l'intelligence comme principale source de prospérité mondiale au 21ème siècle à l’ère de l’information et des technologies, qui justifie tout l'intérêt des travaux exploratoires de 2003 à 2005. Il s'agit en effet de déterminer les domaines et conditions dans lesquels, les applications de l'intelligence peuvent le mieux contribuer à la prospérité en Afrique, au regard des applications dans les autres parties du monde. Après avoir passé en revue plusieurs secteurs de la vie en Afrique, le domaine de la politique s'est révélé être le plus à même de servir de base aux applications de l'intelligence en raison de quelques critères que sont  (i) la géneralisation des systèmes démocratiques, (ii) l'implication systématique de tous les citoyens en raison des systèmes démocratiques, (iii) la disponibilité des informations électorales quoi que leur qualité soit affectée par la transparence, (iv) le développement de la presse traditionnelle et des nouveaux médias, (v) l'importance des ressources, efforts et temps consacrés aux pratiques démocratiques, (vi) la faible sensibilité des domaines d'affaires, économiques, démographiques en raison de rareté modérée des ressources et conditions naturelles moins hostiles en Afrique.

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